Pourquoi y-a-t-il différents types de farines ?
Il faut d’abord savoir qu’il existe une bonne trentaine de farines alimentaires, même si les plus connues et utilisées restent les farines de blé, de seigle, de riz, de petit-épeautre et d’épeautre. Chaque farine se définit donc par la céréale, la graine ou la légumineuse dont elle est issue… Mais aussi par le type de sa mouture, c’est à dire le niveau de raffinement obtenu après les opérations de meunerie (nettoyage, broyage, tamisage…). Pour le blé par exemple, cela va du type 45 (une farine faite avec l’amande séparée du grain) au type 150 (une farine dite intégrale parce que faite avec l’intégralité du grain : germe, amande, enveloppe). Entre ces deux types, ou T, il y les T55, T60, T65, T80 , T110 et T130 qui contiennent une proportion variable de germe et d’enveloppe (appelée aussi le son). Pour le seigle, on a les T70, T85, T130, T170.
Les types diffèrent selon les céréales, graines ou légumineuses qui n’ont pas le même comportement au broyage. Cela dépend aussi des choix de conduite que font les meuniers. Ces classifications existent à la fois pour réglementer l’activité des moulins (le premier décret sur les types date de 1935) et la qualité des farines, mais aussi pour aider les utilisateurs à choisir la farine la plus appropriée à leurs pains et autres préparations.