Du champ à l'assiette
Chaque fois que vous achetez un produit alimentaire bio, vous contribuez de toute évidence au maintien et au développement de l’agriculture biologique. Mais le champ cultivé n’est que le début d’une histoire qui mène à votre estomac. De la récolte jusqu’au rayon du magasin, votre produit a suivi un cycle : transformation, fabrication, transport et distribution. Si vous ne l’avez pas acheté en vrac, son emballage doit être trié, recyclé ou valorisé. Chaque étape consomme de l’énergie, des matières, des ressources, émet du CO2 et des déchets. Elle marque donc une empreinte sur l’environnement et les écosystèmes. La question est : ces impacts sont-ils moindres pour un produit bio comparé à un produit conventionnel ? Il est encore difficile aujourd’hui de répondre. On peut bien sûr imaginer qu’un kiwi bio importé de Nouvelle-Zélande au mois de juillet aura a priori plus d’impact qu’un kiwi français non-bio acheté chez le producteur en saison. Mais ce n’est qu’un a priori !