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Date limite de consommation d’un produit (DDM) : tout comprendre pour moins gaspiller


Un produit alimentaire périmé est-il encore mangeable ? Ça dépend… et c’est un peu compliqué. Mal informés sur les dates limites, les consommateurs français jettent chaque année environ 2 millions de tonnes de nourriture pourtant consommable. Soit 20 % du gaspillage alimentaire. Stop ! On vous réexplique tout.


DLC : à respecter impérativement

La DLC, c’est la date limite de consommation, qui concerne les aliments frais très périssables (viande, poisson, plats réfrigérés, certains produits laitiers…). Cette date limite est précisée avec la mention « à consommer jusqu’au… » suivie du jour et du mois (ou bien d’une indication de type « voir sur le couvercle » ou « voir sur le dessus »). Cette date est impérative. Ne pas la respecter expose à l’intoxication alimentaire. Sauf cas particulier comme le yaourt ! Riche en ferments, les germes pathogènes s'y développent difficilement. Le risque microbiologique est donc faible, ce qui explique pourquoi on peut manger un yaourt quelques jours après sa date limite de consommation. Mais c'est l'exception parmi les produits laitiers frais.


DDM : ne pas confondre avec DLC !

La DDM est la date de durabilité minimale. On la reconnaît sur l’emballage par la mention « à consommer de préférence avant le… » suivie soit d’une indication de date (jour et mois, mois et année, ou année), soit d’une indication de type « voir sur le couvercle » ou « voir sur le dessus ». La DDM n’est pas la date au-delà de laquelle le produit ne doit plus être consommé. C’est la date à partir de laquelle le produit commence à perdre ses qualités organoleptiques, physiques, nutritives, gustatives, sans toutefois présenter un risque pour le consommateur. La DDM concerne le plus souvent les produits secs, stérilisés, lyophilisés et déshydratés, donc peu périssables. Mais aussi certaines denrées non sèches (jus de fruits, compotes, sauces, fromages à pâte dure…) pouvant être gardées longtemps avant ouverture. Si la DDM sur l’emballage ne mentionne que le mois et l’année, comme c’est le cas pour les conserves par exemple, le produit peut être consommé jusqu’à un an après la date de durabilité minimale. Attention : avant de manger un produit dont la DDM est dépassée, il faut tout de même vérifier son aspect et son odeur !


La loi évolue pour plus de clarté

Bien comprendre cette date de durabilité minimale permet d’éviter de jeter des produits qu’on croit périmés, alors qu’on peut prolonger leur conservation et qu'ils sont parfaitement consommables sans risque pour la santé. Pour éclairer les consommateurs, la loi française a récemment évolué. Désormais, l’emballage d’un produit alimentaire fabriqué et mis en vente dans notre pays est autorisé à indiquer, dans le champs visuel de la DDM, que « Ce produit peut être consommé après cette date » (ou une formulation équivalente). Autre possibilité : marquer « Pour une dégustation optimale » avant la DDM. Les fabricants n’ont pas obligation d’utiliser ces mentions, mais y sont incités. Plus explicites, elles participent à la bonne information du consommateur pour éviter le gaspillage alimentaire.


Et chez Belledonne ?

DLC ou DDM ? Vous avez certainement deviné. Tous nos produits bio sont à date de durabilité minimale. Pour connaître la DDM de nos pains à la coupe ou à la pièce, ainsi que des biscuits, chocolats et confiserie proposés en vrac et donc sans emballage, le mieux est de demander à votre magasin bio habituel. On vous répondra certainement en précisant que les clients vident les bacs des gourmandises Belledonne avant leur DDM. C’est normal : quand on est gourmand, c’est plutôt Date de Dégustation Maintenant !

Et pour le pain frais ? Les pains de Belledonne se conservent longtemps grâce à notre savoir-faire artisanal, à la qualité des farines et au levain qu’il contiennent. Mais il arrive un moment où ils perdent de leur arôme et le moelleux de la mie. Si cela se produit, ne jetez pas votre pain dur et suivez ces conseils. Il y a toujours des solutions antigaspi. Et d’ailleurs, on a même fait un e.book sur le sujet : 12 recettes économiques, écologiques, gourmandes, saines et saisonnalisées pour ne plus jeter ni pain, ni biscuit, ni chocolat !