À l’Est, pas beaucoup de Bio
D’abord, la Russie et l’Ukraine pèsent peu dans la production mondiale de céréales biologiques. Les immenses surfaces agricoles de ces deux pays sont faiblement converties. Ainsi, avec un peu plus de 650 000 hectares en bio (source Agence Bio 2019) contre 2,5 millions en France, la Russie est loin du compte si l'on se souvient de l'objectif de 30 millions d’hectares qu’elle s’est donnée. Et même si la filière céréalière bio est en développement rapide, l'analyse montre qu'elle prend le chemin du productivisme dirigé vers l’alimentation animale pour la production de viande. L’Ukraine, de son côté, est en dessous des 300 000 ha en bio et a vu cette surface reculer ces dernières années. À titre de comparaison, et selon une autre étude de l’Agence Bio, la France récolte en grandes cultures presque deux fois plus de blé tendre et de maïs bio que la Russie et l’Ukraine réunie.