Depuis quand ça existe ?
Les origines du brunch ne sont pas plus claires qu’un mug de bon café. Né quelque part entre le petit-déjeuner et le déjeuner, ce repas hybride serait apparu aux États-Unis dans les familles fortunées du XIX siècle. Leur progéniture fêtarde se levait trop tard le dimanche pour prendre un breakfast, sans pour autant avoir envie de s’attabler au lunch. C’est ainsi qu’est venue l’idée de rassembler les deux, breakfast + lunch = brunch. Une autre version raconte que le brunch nous viendrait plutôt des bourgeois anglais de la fin du XIXe. Les domestiques étant de repos le dimanche, il leur était demandé de préparer un buffet salé et sucré pour la journée. On sait donc que le brunch est apparu dans les milieux aisés avant de se populariser, mais le drapeau sur le berceau reste incertain. Ce qui est sûr, c’est que le mot est apparu dans le dico anglais en 1896. Soit un an après qu’un écrivain du nom de Guy Beringer (qui lui aussi était un noceur) a publié en 1895 dans un journal londonien un véritable plaidoyer argumenté en faveur de la généralisation du « Sunday Brunch », lui trouvant toutes sortes de vertus, au point de penser que ce nouveau repas pouvait rendre le monde meilleur.