5 astuces à retenir
- Acheter en vrac : chez Belledonne, en plus d’être pionniers du vrac bio nous en sommes militants. Et donc oui, on se répète mais c’est important : le vrac bio c’est l’avenir, et en plus, ça permet des économies. À condition d’être vigilant ! Comme l’a démontré récemment 60 Millions de consommateurs, « Quand on trouve des produits non bio en vrac, ils sont souvent plus chers au kilo que lorsqu’ils sont préemballés. Le vrac devient toutefois bien plus intéressant pour les produits bio. Et le vrac bio est moins cher en magasins bio qu’en grandes surfaces. »
- Réduire la viande : pas besoin d’être diplômé en maths pour observer la différence de prix entre la viande d’un côté, et d’autres aliments protéinés tels que les œufs, le tofu et les légumineuses de l’autre. Mais bon, c’est toujours mieux quand la science le prouve. Par exemple dans cette étude qui indique que les régimes végétalien et végétarien feraient baisser les dépenses alimentaires jusqu’à 30 %. Ou cette étude plus ancienne, qui obtient 650 euros d’économie sur un an, entre un régime à base de protéines animales et un régime végétarien, sur un an, avec le même apport en protéines (50 g/jour). Faites l’essai sur une semaine pour voir !
- Utiliser le digital : il y a plein de sites et d’applications qui vous permettent d’acheter bio à prix malins en contribuant d’un même élan à ce que des produits de saison et de qualité ne soient pas jetés. Certains de ces outils sont spécialisés dans le bio, tels Willy Anti Gaspi, Sauve ton Bio ou encore Benebono.
- Privilégier les circuits courts bio… En n’oubliant pas que les AMAP, les marchés, les drive fermiers et autres systèmes de vente directe ne sont pas faits pour écraser les prix au bénéfice du consommateur ! Et c’est normal : le principe est que le producteur soit mieux rémunéré. Notons tout de même qu’une étude comparative (certes ancienne) conduite par l’association Les Paniers marseillais a montré que les fruits et légumes bio distribués sans intermédiaires coûtaient 30 % de moins que leurs équivalents non-bio en hypermarché.
- Cuisiner anti-gaspi : comme le dit le grand chef Thierry Marx, « dans l’histoire de la cuisine, les déchets n’existent pas. Qu’y a-t-il dans l’épluchure d’une carotte ? De la cellulose, des saveurs, des arômes premiers. En faisant cuire ces épluchures, j’obtiens un bouillon extrêmement intéressant. » Allez, on fait comme Thierry et on se précipite sur les recettes zéro déchet, par exemple celles que nous avons imaginé pour vous : 12 plats anti-gaspi classés par saisons ! Il y en a beaucoup d’autres, et sachez que même la tomate peut être utilisée… À vous de jouer !